Quand tous les
cadres sont de travers
Le regard chavire brusquement
Et l'horizon mesure cette brève absence
Il passe la
main sur une surface connue
Et fait son chemin sur un passage écrit d'avance
Il ne sait pas que tout lui est imposé
Même sa patience
Il veut sortir
des nombres et des combinaisons
Et faire jaillir de l'horizon
El rayo que no cesa
L'obscur ancêtre
marche dans la nuit sans ombres
Il jette un regard triste vers le futur
Vers moi
Je lui fais signe et je pense à lui
A lui sur le fil ténu des siècles
La mort est
l'horizon de mon ancêtre
Aussi sûrement invisible que le soleil de midi
Illuminant toute chose
L'aveuglant lui
Pendant ses
nuits l'image debout se met à trembler
Comme sous une pierre à ricochets
Et par endroits elle s'estompe
Il en est comme transpercé
Traversé au fond de l'être
Par l'éclair qui ne cesse
Il regarde médusé
la danse des monstres
Sur le mur
Ils marquent la cadence
Et suivent une route qui ne s'écarte jamais
Du pas prévu d'avance
Et sur le fil
ténu des siècles une voix chante
Lo mató
la Muerte (la Mort !)
Con una navaja en alguna calle
Después de una larga plática
En el umbral de la vida.
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